Au 31 décembre, la préfecture de Police dressait un panorama du Plan de Vidéoprotection Pour la Ville de Paris (PVPP).
Les statistiques qui en ressortent mettent en avant un grand nombre d’interpellations pour divers délits et confirment comme l’avaient prédit leurs détracteurs que les caméras ne sont que très faiblement dissuasives.
Bon nombre de malfaiteurs ne tiennent aucun compte de la présence d’un système de vidéoprotection. C’est du moins ce qui ressort des statistiques publiées dans la lettre d’information hebdomadaire de la préfecture de police :
- sur la ville de Paris : 1078 caméras en fonction
- 15647 recours aux caméras depuis la mise en place du PVPP le 21 décembre 2011
Cette utilisation de la vidéosurveillance a permis l’interpellation de 6827 personnes dont :
- 1372 pour vol à la tire
- 428 pour escroquerie à la charité publique
- 353 pour vol à la sauvette
- 228 pour outrage et violences à dépositaire de l’autorité publique
- 155 pour recl
- 151 pour infraction à la législation des stupéfiants
- 148 pour vol avec effraction
- 108 pour menaces
- 77 pour agression sexuelle
- 72 pour port d’arme prohibé
- 64 pour effraction à la législation de séjour
- 53 pour vol à l’étalage
- 45 pour jeu d’argent sur la voie publique
- 43 pour vol sous la menace d’une arme blanche
- 40 pour vol à la roulotte
- 34 pour incendie de biens privés ou publics
- 32 pour vol de deux roues motorisées
- 23 pour homicide et tentative
- 9 pour viol
- 7 pour vol d’automobile
- 3 pour vol à main armée
Le fait d’avoir pu intervenir sur des délits graves tels que les homicides, viols et leurs tentatives justifie à lui seul l’usage et l’efficacité de la vidéosurveillance de la capitale.
Toutefois si l’on additionne les motifs de délits on dénombre 3445 délits pour 6827 personnes interpellées. Ceci s’explique par le fait que plusieurs personnes ont été interpelées pour un même délit.